La bourgeoisie possède des immeubles, forêts et cours d’eau, alpages et pâturages, carrières, vignes, vergers et terrains agricoles. Leur gestion est assurée par un Conseil bourgeoisial, qui, à Saillon, est le même que le Conseil communal. L'assemblée bourgeoisiale est convoquée au moins deux fois par année pour se prononcer sur les comptes et le budget, mais aussi sur divers projets en lien avec les biens bourgeoisiaux.

Les comptes et budgets de la bourgeoisie sont disponibles dans la page «Finances».

Biens bourgeoisiaux principaux

Gîte de Lui d’Août
À la fois cabane et gîte rural sur les hauts d’Ovronnaz, géré par le ski-club.

Stade Saint-Laurent
Terrain de football géré par le FC Saillon.

Place des Moilles
Une place incontournable de Saillon, notamment pour son arrêt de bus central et son parking.

Place des Marbriers
Un lieu qui va gagner en convivialité, grâce à un projet de rénovation et d’aménagement.

Chalet de Sinlio
Chalet d’alpage avec dortoirs pour l’accueil de groupes.

Forêts
Les forêts qui appartiennent à la bourgeoisie de Saillon sont exploitées par le Triage forestier des 2 Rives.

Bourgeoisie d’autrefois, bourgeoisie d’aujourd’hui

En Valais, l'institution bourgeoisiale remonte au XIII^e siècle. Elle désigne la communauté des habitants d’un même bourg. Autrefois, le droit de bourgeoisie était le privilège des propriétaires de biens-fonds et se transmettait par voie successorale. Si le bourgeois devait se soumettre à des obligations (participation à certains travaux collectifs ou corvées), il bénéficiait aussi de droits importants, comme pâturer des terrains communaux, alper son bétail ou ramasser du bois d'affouage.

Actuellement, le droit de bourgeoisie n'est plus lié à la possession de terres et n'est plus recherché pour des avantages matériels. Il est vu comme un héritage qui fonde une identité. Selon la loi, sont considérées comme bourgeoises les personnes inscrites au registre des familles de l'état civil de Saillon. Le droit bourgeoisial peut être acquis par la procédure de naturalisation ou sur demande, par décision de l’assemblée bourgeoisiale.